La récente vague de cyberattaques perpétrées par divers groupes de hackers a révélé la vulnérabilité de très grandes entreprises, banques (Sony, Citigroup…), mais aussi celle des gouvernements (Sénat US, CIA…) et de grandes institutions (FMI).
Pour les autorités britanniques, il faut un renforcement du cadre législatif international afin de pouvoir mener la chasse aux cyberpirates même lorsqu’ils se trouvent en dehors du pays dans lequel ils mènent une attaque. On parle d’une définition communément acceptée du cybercrime, d’une harmonisation des législations en la matière ou encore de traités d’extradition.
Lancement de la Cyber Security Protection Alliance
Un point de vue exprimé par James Brokenshire, ministre britannique pour la Prévention de la délinquance auprès du ministre de l’Intérieur qui s’exprimait à l’occasion du lancement de la Cyber Security Protection Alliance (ICSPA). Cette organisation à but non lucratif vise à fédérer des financements et l’expertise afin de contribuer à l’élaboration d’une législation internationale et la création d’unités de lutte contre le cybercrime.
L’ICSPA travaillera avec Europol et récoltera des financements auprès de l’Union européenne et des États-Unis, Canada, Australie, Angleterre et Nouvelle-Zélande. (Eureka Presse)
Source : zdnet.fr