Dans son dernier rapport, la firme de sécurité informatique CommTouch note une forte hausse des troyens qui ne sont pas interceptés par des antivirus majeurs.

« Au cours de la dernière année et demie, les moteurs antivirus bloquaient efficacement plusieurs variantes de virus avec des signatures génériques. Cependant, pendant le second trimestre, les distributeurs de logiciels malveillants ont introduit de vastes quantités de variantes qui n’étaient pas décelées par les signatures génériques, causant ainsi une hausse marquée des échantillons de modules nuisibles non détectés », déclare Amir Lev de CommTouch.

Les signatures génériques des virus, vers et chevaux de Troie avaient été introduites par les éditeurs d’antivirus pour contourner le problème des variantes, car les créateurs de virus s’efforçaient de multiplier les versions de leurs modules nuisibles pour échapper aux filtres des logiciels de sécurité.

CommTouch, qui dit avoir analysé deux milliards de courriels pour son étude, estime que cette hausse des variantes non détectées pourrait avoir été causée par l’apparition de variantes agressives de nuisances informatiques, cela associé au fait que « les éditeurs d’antivirus ont été incapables de produire à temps de nouvelles signatures pour protéger leurs clients ».

Dans le jeu du chat et de la souris qui oppose les firmes de sécurité aux pirates informatiques, les éditeurs d’antivirus devront donc raffiner leurs systèmes de détection afin de contrer cette apparente avancée du côté obscur.

« Certains éditeurs tentent de développer des signatures génériques, mais celles-ci s’avèrent inefficaces lors de percées de cette ampleur », peut-on lire dans le rapport trimestriel de CommTouch.

(Source:techno.branchez-vous.com)