L’Administration américaine avait prévu ce coup avant de donner le feu vert à l’invasion du pays par son armée. Cependant, le Pentagone a fait avorter cette possibilité en la remplaçant en 2003 par une offensive militaire plus classique, indique Le Figaro.
Le gouvernement aurait renoncé à la cyberattaque par peur des dommages collatéraux, puisque les réseaux sur l’Internet sont intimement interreliés, ce qui limite la gestion d’une telle attaque virtuelle.
Le risque de perturbation au Moyen-Orient, en Europe et aux États-Unis aurait été jugé trop important, de même que « des répercussions en chaîne sur l’infrastructure civile du pays », rapporte toujours Le Figaro.
N’empêche qu’une guerre virtuelle aurait certainement engendré moins de conséquences sur la vie des Irakiens qu’une attaque militaire comprenant son lot de dommages collatéraux.
Seule une attaque contre les réseaux de communication a été autorisée, privant en partie l’Irak et quelques pays voisins du téléphone.
La preuve que les cyberattaques sont toujours à l’ordre du jour aux États-Unis, le Président Obama devrait nommer dans les prochaines semaines, le premier responsable de la sécurité virtuelle du pays. Ce dernier développera des stratégies d’attaque et optimisera la cyberdéfense du pays.
Des pays comme la Chine et la Russie attaquent fréquemment les États-Unis.
Par Aude Boivin Filion lundi 3 août 2009- techno.branchez-vous.com
(Source :Le Figaro)