Les dépenses liées aux piratages informatiques et fuites de données ont explosé en 2009.

Une étude conjointe publiée Telus, opérateur Télécom canadien et l’université de Toronto, la Rotman School of Management vient d’indiquer que le crime informatique est en pleine forme. Un sondage mené auprès de 600 spécialistes en sécurité des technologies de l’information confirme que le nombre moyen de failles, fuites et autres vulnérabilités a augmenté de 276 % en 2009. Une hausse qui a fait grimper la facture de plus de 500.000 euros par entreprise touchée.

Le rapport explique que les organismes gouvernementaux sont la cible la plus fréquente des pirates informatiques. Les sociétés cotées en Bourse ont enregistré une hausse de 6 % de coûts liés aux attaques informatiques.

Du côtés des actions malveillantes : Une hausse de 112 % des accès non autorisés aux données des employés. 75 % de plus pour le vol de renseignements confidentiels. Pour le matériel volé, augmentation de 56 %. 6 cas sur 10 sont possibles grâce à un virus informatique ou autres Keyloggeurs. Le phishing, hameçonnage de données, a visé 27 % des cas. 17 % des actes étaient orchestrées par une attaque de type DDoS. Un moyen d’empêcher toutes communications entre un internaute et un serveur.

L’étude propose des solutions. L’un d’elles, mettre un budget dédié à sa sécurité. Les entreprises qui ont dépensé plus de 5 % de leur budget dédié au hight tech ont été mieux protégées que leurs concurrents.

Autre détail important, le manque de prévention auprès des employés. « Sans une gestion qui tient compte des menaces et qui évalue les capacités de bout en bout, explique Alan Lefort, directeur général des Laboratoires de sécurité Telus à Canoë, elles sont souvent prises au dépourvu lorsqu’un nouveau type d’attaque ou de vulnérabilité devient le centre d’attention. »

Publié le 02-10-2009 à 12:00:38 dans le thème Réseau - Sécurité - Pays : Canada - Auteur : La rédaction

(Source :zataz)