Si une attaque était menée contre les États-Unis dans le cyberespace, le haut responsable du département de la Défense affirme que le Pentagone pourrait envisager le recours à la force sur le terrain.
« Nous devons penser à des réponses qui ne se limiteraient pas seulement au domaine informatique », a répliqué James Miller, le sous-secrétaire adjoint à la Défense.
Cependant, un acte de guerre dans le cyberespace doit toujours être clairement défini au point de vue juridique, puisque ces termes sont encore flous à certains égards.
En effet, le cyberespionnage, l’ajout de fausses données dans le système du gouvernement américain et un piratage qui vise à ébranler nos architectures informatiques ne présentent pas les mêmes risques au niveau de la sécurité nationale.
M. Miller indique que ces menaces sont bien réelles et présentent des risques de plus en plus élevés. La fréquence et le degré de sophistication des cyberattaques augmentent sans cesse. Elles sont susceptibles d’être effectuées par des terroristes, des pirates ou des groupes criminalisés.
Plusieurs milliers de tentatives d’intrusion contre les systèmes informatiques du gouvernement américain sont détectées par jour. Pour s’en défendre, le Pentagone a formé un commandement militaire responsable de la protection des réseaux informatiques contre les diverses attaques potentielles.
Plusieurs opérations militaires sont aussi envisagées dans le cyberespace.
par Aude Boivin Filion jeudi 13 mai 2010 à 8H46
Source : Techno.Branchez-vous