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Web 2.0 : Eldorado des criminels en tout genre

La Chaire de recherche du canada en sécurité, identité et technologie vient de publier une étude sur les crimes liés aux usages du Web 2.0. Durant 14 mois, les chercheurs ont constitué un échantillon de 683 articles issus de différents médias et relatant des incidents survenus sur les réseaux sociaux américains et canadiens.

Les résultats sont intéressants à bien des égards.

Les crimes recensés concernent principalement les individus, leurs identités, la sécurité de leur matériel ou de leurs biens.

Sans surprise, les crimes les plus couramment traités dans les médias sont les crimes sexuels (pédophilie, prostitution, etc.). Les auteurs précisent que cette donne doit être interprétée avec réserve.

L’étude résulte en effet d’une collecte de données médiatiques et les médias favorisent ce type d’informations pour susciter l’intérêt de leur lectorat.

Les autres crimes du web 2.0 couramment mis en exergue par les journalistes concernent les atteintes à la personne (violences ou menaces) et les attaques informatiques. La divulgation de contenus problématiques, les fraudes et les atteintes aux biens suivent ensuite.

Fig. 1 : Quels sont les crimes commis sur les réseaux sociaux ?

S’agissant des attaques informatiques, l’étude souligne que «  Le web 2.0 constitue en effet un environnement technologique très attrayant pour les pirates informatiques. En premier lieu, il leur procure un important bassin de victimes potentielles du fait de la très grande popularité de ces sites. Ensuite, la nature ouverte de ces sites permet à chacun de leurs utilisateurs de diffuser du contenu audiovisuel ou logiciel qui n’est que rarement contrôlé. »

Effectivement, les malwares sont partout et les réseaux sociaux et autres sites de partage ne font pas exception à cette règle.

Notre conseil : soyez prudent et méfiez-vous des sollicitations qui promettent monts et merveilles !

Amélia M. 21 juillet 2010

Source : malwarecity.com